vendredi 30 janvier 2009

" C'est normal que vous soyez fatigués ! "



Etat normal du khâgneux avant les vacances de février selon les gentils profs - à qui les cernes donnent d'ailleurs un petit air zombiesque : la fatigue.

" Fatigue " : terme recouvrant des notions aussi diverses de grinchosité, de grognonitude, de regard emboviné et/ou atterré, de boulimies gargantuesques, de crises pathologiques d'hystérie collective - fous rires nerveux, roulades dans les prés de bitumes, pschûtages abusifs et autres manifestations du genre. De l'art de regarder son écran d'ordinateur avec un air vide, un sourire débile de gens qui n'ont plus qu'un dictionnaire au plafond, le teint seyant de l'endive flétrie, et une cornemuse désaccordée coincée dans le gosier (ce qui provoque une espèce de son chuintant continu, signe que les neurones ne palpitent plus).

" Fatigue " : terme recouvrant le fol espoir que l'état normal du khâgneux n'est qu'un état contingent donc provisoire de l'être humain. Le khâgneux est optimiste, c'est bien connu.

" Fatigue " : c'est les vacances dans une semaine, z'avez fini de vous plaindre !










samedi 24 janvier 2009

Nyouhouhu.

" Dessiner, crayonner et croquiser en khâgne du début de la semaine à la fin de la semaine "

(non, franchement, la problématique aurait été nettement plus intéressante formulée ainsi !)







Bidule chose chouette.

Nyahahahaa.

La semaine fut studieuse : quelques croquis.











mercredi 21 janvier 2009

Le 21 janvier.

21 janvier. Demain, il va falloir affronter une bande de crasseux vaguement rouges d'hystérie, beuglant sans grâce, sans tenue, sans allure, sans ordre, sans magnificience, et taper dessus avec noblesse en tâchant d'éviter les tâches de chocolat.

Quel ennui... !




Calamityesques stuffs - suite

Pour s'éviter d'avoir à commettre des meurtres sériels sur fonctionnaires administrativement bornés et autres systèmes procéduriers français typiquement shadocks - mais nettement moins comiques -, adoptons la philosophie calamityiesque : ces trucs sont déjà des dead trucs. Donc, pas besoin de s'enquiquiner à les assassiner, même un tout petit peu, une seconde fois.


dimanche 18 janvier 2009

Canicule hivernale

Il s'avère que les 9m2 grandioses de la sobre chambre d'internat qui m'est allouée par l'activité formelle négative de l'administration s'acharnent à reproduire une version miniature des abysses infernaux par la production mystérieuse d'une chaleur qui ne vient, selon toute évidence, pas du radiateur.

La conclusion était élémentaire : les neurones plaident coupables, ils sont en surchauffe.

Or, cet événement eut sur une partie inconnue de mon cerveau l'effet étonnant d'une petite madeleine proustienne - en nettement moins gourmand, je l'accorde.

Oui. Car cette univers infernal me fit replonger, tant la cruauté du contraste était frappante, dans le petit paradis terrestre que nous connûmes lors d'un été de farniente. La chaleur, alors, était naturelle. Si elle vous écrasait les neurones, vous les liquéfiait, vous les rabougrissait en petites poussières ridicules, elle n'était pas de votre fait, et vous vous sentiez déresponsabilisés de la décadence cervellique.

Toujours est-il que, donc, les neurones pâtissaient ; s'abêtissant du plaisir de ne pas travailler, il jaillit soudain de leur substance molle... une grand-mère.


Zeus fit sortir Athéna, je m'extirpai Calamity.


Tout ça pour dire qu'en souvenir des paresseuses journées d'été, voilà le début du délire Calamityiesque.




samedi 3 janvier 2009

Bonne année !

Bah, entre les nabots agités, les avalanches de crises économiques et jargonneuses, les pics de glaciations ou autre réchauffements planétaires, entre Montesquieu, Hugo, Fumaroli, Barthes, Démier et autre Hempel, entre un muffin abusif et les croquettes pour chats, entre papa Noël qui s'est cassé la gueule sur la cheminée et la petite souris qu'on a étouffée sous l'oreiller (juste pour voir si elle était passée), entre deux flocons de neige qui y paraît sont pas pareils, on va bien trouver le moyen de faire plein de bêtises pendant cette année que je vous souhaite, en passant, excellente !